Auteur: Imagine Dragons
Marque: Polydor
Genre: ROCK/INTERNATIONAL
Date de sortie: 23-06-2017
Détails: Description du produit Le quatuor originaire de Las Vegas est devenu en quelques années un groupe incontournable. Après 2EP et 2 albums, Imagine Dragons n en est plus à son coup d essai. En 2012, le groupe sort son premier album « Night Vision », certifié disque de platine en France, ce dernier entre directement #2 du Billboard 200. Il s écoule à 29 millions de ventes ajustées monde. Leur titre « RadioActive » est streamé 1.5 milliards de fois, se vend à 11.9 millions d exemplaires. Leur second album, en 2015 «Smoke+Mirrors» s écoule à 2.4 millions d exemplaires ajustés, et est certifié disque d argent en France. Leur nouveau titre « Believer », en synchro sur la pub Nintendo aux US, est sorti début février Critique Troisième album du groupe américain estampillé rock alternatif, Evolve n’a pourtant plus grand-chose d’alternatif et s’oriente définitivement du côté pop rock grand public. Rien ne dépasse en effet dans ce recueil à la production calibrée, réservant son lot d’hymnes pour les stades, qu’il s’agisse de « Whatever it Takes », au refrain téléphoné, ou de « Rise Up », au style pompier empruntant quelques arpèges de guitare électrique gorgés de réverbération et un léger delay, comme pour se placer entre U2 et Coldplay. Ailleurs, quelques touches d’electro s’incrustent sans talent, notamment sur « I’ll Make it Up to You », qui pioche également dans les banques audio des années 1980 quelques synthétiseurs douteux pour doper le refrain. Mais en dépit d’un solo de guitare plutôt inspiré, il ne s’agit finalement que d’une pâle copie, pour ne pas dire blafarde, du tube de Tears for Fears « Everybody Wants to Rule the World ». Puis « Yesterday » tente de briser quelque peu les conventions avec des chœurs intéressants, tout comme « Thunder » un peu plus loin, mais les morceaux ne décollent jamais vraiment, malgré le bel effort du second pour se rapprocher d’un tube tel que « Roar » de Katy Perry. Le constat est le même pour de « Mouth of the River », titre sans aucune subtilité où l’arrangement pléthorique nuit totalement à sa compréhension, mais qui séduira sans aucun doute de nombreux publicitaires chargés de vendre des voitures ou des téléphones portables. Le bilan tourne au désastre avec les deux derniers morceaux de ce disque hautement dispensable : « Start Over » porte bien mal son nom et si le chanteur Dan Reynolds implore l’auditeur en demandant : « Pouvons-nous tout recommencer ? » (« Can we start over? »)… il est trop tard pour ce dernier, déjà embarqué dans un « Dancing in the Dark » soporifique au possible. « I Don’t Know Why », premier titre d’ Evolve, résume parfaitement dans son titre ( « Je ne sais pas pourquoi ») l’impression qu’il laisse. Olivier Roubin – Copyright 2019 Music Story
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