Auteur: Brassens, Georges
Marque: Mercury
Format: Live
Date de sortie: 31-12-2001
Détails: Pour le 15e anniversaire de la disparition de l’ami Georges, survenue en 1981, sa maison de disques a eu la riche idée de publier ce récital inédit au TNP du palais de Chaillot, où Brassens était accompagné par Pierre Nicolas à la contrebasse. Dans cette salle dessinée par les frères Niermans, les 2600 places avaient à l’époque vocation d’accueillir du théâtre « subventionné » et non pas des artistes de music-hall, encore moins de cabaret. Car, il faut bien le dire, Brassens, depuis son succès, était plutôt « client » de salles de music-hall de moins de 2000 places, comme Bobino. Le « croquenote » y était à l’aise. L’ouverture de la scène étant limitée, il pouvait facilement y remplir l’espace avec sa chaise, sa guitare, son contrebassiste et son verre d’eau posé sur un piano, lequel n’avait aucune autre mission affichée. Pourtant, Georges s’installe dans un TNP dirigé par Georges Wilson, du 16 septembre au 22 octobre 1966. Sur les 20 chansons interprétées, onze sont inédites et très littéraires (le lieu a dû pousser Brassens dans ce sens-là) : « Supplique pour être enterré à la plage de Sète », « La Non-demande en mariage » Quant aux neuf autres, elles ne sont peut-être pas les plus connues mais certainement parmi les plus ardues : « Saturne », « Le 22 septembre », « Les Quat’z’arts » Il faut presque attendre le bouquet final pour avoir droit à quelques tubes : « Auprès de mon arbre », « Corne d’aurochs » et « La Mauvaise Réputation ». En milieu de concert, on a juste droit aux « Sabots d’Hélène » et « À l’eau de la claire fontaine » 100 000 personnes assisteront au spectacle, un record pour l’époque. Et si vous n’êtes pas convaincu de l’intérêt de ce CD, sachez que ce disque « en public » est, avec un enregistrement de 11 titres en Angleterre en octobre 1974, le seul live de Georges Brassens. –A.B.
NB : La pochette reprend l’affiche originale de Jacno, et le livret intérieur – avec un texte de Marc Robine – est riche de photos de Jacques Aubert.
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