Auteur: Enya

Marque: Wea

Édition: Édition Deluxe

Caractéristiques:

• ENYA
• DARK SKY ISLAND ( DELUXE EDITI
• INTERNATIONAL
• MUSIC

Genre: POP/INTERNATIONALE

Éditeur: Warner Music

Date de sortie: 20-11-2015

Détails: Description du produit Track Listings1. The Humming…2. So I Could Find My Way3. Even In The Shadows4. The Forge Of Angels5. Echoes In Rain6. I Could Never Say Goodbye7. Dark Sky Island8. Sancta Maria9. Astra Et Luna10. The Loxian Gate11. Diamonds On The Water12. Solace13. Pale Grass Blue14. Remember Your Smile Critique Parfois, le hasard fait bien les choses. Il y a sept ans qu’Enya n’avait plus sorti d’album. Son univers apaisant refait surface avec Dark Sky Island en des temps extrêmement violents. Son premier simple, « Echoes In Rain », est à ce titre parfaitement révélateur de la puissance invisible contenue dans la musique d’Enya. Il y a ainsi ce que l’auditeur entend réellement, mais aussi ce qu’il peut se permettre d’imaginer dans un spectre sonore totalement ouvert : des voix, des beats, qui ne sont pourtant pas là. L’atmosphère du morceau évoque par sa beauté et sa douceur le fameux tube de Joan Osborne, « One Of Us », mais il ne s’agit pas de la seule prouesse mélodique d’Enya puisque plus loin, les couplets de la magnifique ballade « I Could Never Say Goodbye » ne sont pas sans rappeler le soyeux « Can’t Help Falling In Love » du « King » Elvis Presley, avant que le morceau n’évolue finalement vers une toute autre ambiance. Le sentiment de paix intérieure est bien présent également à l’écoute de « The Forge of Angels », chanté en loxien, cette langue intraduisible inventée par Roma Ryan, parolière de longue date de la chanteuse, et que l’on retrouvait également sur l’album Amarantine dix ans plus tôt. Les moments de grâce sont nombreux sur ce Dark Sky Island long de 44 minutes. Retenons l’exotique valse « Sancta Maria », le poignant « So I Could Find My Way » ou encore le final lumineux proposé par « Diamonds in the Water ». Difficile pourtant de mettre ce nouvel LP à la hauteur de certains des efforts précédents de la chanteuse irlandaise, et notamment l’emblématique Shepherd Moons, paru en 1991 et dont « Astra et Luna », ici présent, semble échappé. Tout comme « Echoes in Rain » évoque clairement deux anciens tubes, « Orinoco Flow » sur Watermark en 1988 et On My Way Home, sur « The Memory of Trees » en 1995. Bien que la sensation d’être hors du temps soit prégnante dans l’univers d’Enya et toujours aussi envoûtante, cette impression parfois palpable de « faire du neuf avec du vieux » en marque peut-être les limites. – Copyright 2017 Music Story