Auteur: Sting
Marque: INTERSCOPE
Genre: REGGAE / RAGGA/INTERNATIONAL
Éditeur: Interscope Records
Date de sortie: 20-04-2018
Détails: Description du produit Le dernier album de Sting « 57th & 9th » a été un succès, non seulement commercial (disque de platine en France avec plus de 100 000 albums vendus) mais également critique, tout le monde saluant à l’unanimité son retour à des sonorités pop-rock. Les deux premiers singles «I Can’t Stop Thinking About You » et « One Fine Day » ont été Top 20 de l’airplay des radios adultes en France. De sa performance pour la réouverture du Bataclan à la sortie de son DVD Live At The Olympia (certifié or), Sting a réalisé une campagne extraordinaire. Critique Sting aime les chiffres. un an et demi après 57th & 9th (2016), l’album précédent nommé d’après le carrefour qu’il traversait chaque jour pour aller au studio, voici 44/876, en collaboration avec le chanteur Shaggy, dont l’intitulé reprend les codes téléphoniques de leurs deux pays respectifs, le Royaume-Uni et la Jamaïque. Pour l’ancien bassiste et chanteur-leader de The Police, ce voyage au pays du reggae est un retour aux sources, quatre décennies après Reggatta de Blanc (1979), alors que pour l’auteur du tube « Boombastic » (1995), il s’agit d’un retour au premier plan au sortir d’un déficit de succès, dans la foulée de son duo avec Mylène Farmer sur « City of Love » (2016). Premier extrait, le tube « Don’t Make Me Wait » donne le ton d’une collaboration initiée par le manager du Jamaïcain, alors que le Britannique passait dans un studio de Los Angeles. Un reggae soft et mélodique, blanchi par la voix sucrée de Sting, comme sur « Morning Is Coming » ou « Dreaming in the U.S.A. », autre hit radiophonique potentiel. Sur l’autre versant plus roots, son partenaire apporte du nerf et du muscle grâce à ses interventions plus franches dans « Waiting for the Break of Day », « To Love and Be Loved » ou « Crooked Tree », l’un des bons moments de la sélection avec « Sad Trombone » et « Night Shift ». Dans un album traversé par les contrastes entre les deux styles respectifs, Shaggy relève le niveau et sauve l’ensemble du naufrage, symbolisé par les titres mièvres « Gotta Get Back My Baby », « 22nd Street » ou « If You Can’t Find Love », l’un des bonus de l’édition de luxe, comprenant également un remix de « Don’t Make Me Wait » par Dave Audé. Inconsciemment (ou non), Sting s’en remet à la star du dancehall et force motrice de 44/876, qu’il cite à deux reprises au détour de couplets. En ouverture, le morceau-titre et le plus contemporain du lot invite d’autres figures de l’île avec le groupe Morgan Heritage et le chanteur de dancehall Aidonia. Loïc Picaud – Copyright 2019 Music Story
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