Amazon.fr La durée de ces chansons – entre 5 et 8 minutes – montre bien que les 4 musiciens sont d’abord là pour se faire du bien. Quand on joue le blues, on prend son temps, surtout si l’enjeu est le plaisir. La bande, réunie ici, parvient très vite à communiquer cette jouissance simple, immédiate, de se retrouver pour entreprendre au corps quelques pièces maîtresses du répertoire. En commençant par « Messin’ With The Kid », de Junior Wells. À ma gauche, la guitare cinglante de Popa Chubby, à ma droite, celle tout aussi aiguisée de Arthur Neilson. Devinez ce qu’il advint, dès lors ? Une joute dans la tradition, façon Johnny Winter And… au tout début des 70’s. Un coup c’est moi, un coup c’est toi. Et le B.C.B.B. de reprendre un titre de Winter (« That’s What Love Does »), un shuffle à la texane, servi par une interprétation aux petits soins. Si le blues « classique » est le plus illustré par nos lascars (avec des reprises de Muddy Waters, de Willie Dixon…), l’incursion rock’n’roll (« Motorcycle Mama » de Neil Young !) ainsi que l’incartade country (« Cocaïne Blues ») affichent mieux que tous les discours les intentions de ce groupe-là. Leur jubilation est communicative, et vu le petit tirage du CD (5 000 exemplaires), faudrait pas rater le coche… –José Ruiz
Black Coffee Blues Band
10,04€ TTC
Amazon.fr La durée de ces chansons – entre 5 et 8 minutes – montre bien que les 4 musiciens sont d’abord là pour se faire du bien. Quand on joue le blues, on prend son temps, surtout si l’enjeu est le plaisir. La bande, réunie ici, parvient très vite à communiquer cette jouissance simple, immédiate, de se retrouver pour entreprendre au corps quelques pièces maîtresses du répertoire. En commençant par « Messin’ With The Kid », de Junior Wells. À ma gauche, la guitare cinglante de Popa Chubby, à ma droite, celle tout aussi aiguisée de Arthur Neilson. Devinez ce qu’il advint, dès lors ? Une joute dans la tradition, façon Johnny Winter And… au tout début des 70’s. Un coup c’est moi, un coup c’est toi. Et le B.C.B.B. de reprendre un titre de Winter (« That’s What Love Does »), un shuffle à la texane, servi par une interprétation aux petits soins. Si le blues « classique » est le plus illustré par nos lascars (avec des reprises de Muddy Waters, de Willie Dixon…), l’incursion rock’n’roll (« Motorcycle Mama » de Neil Young !) ainsi que l’incartade country (« Cocaïne Blues ») affichent mieux que tous les discours les intentions de ce groupe-là. Leur jubilation est communicative, et vu le petit tirage du CD (5 000 exemplaires), faudrait pas rater le coche… –José Ruiz
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