Auteur: David Bowie
Marque: Columbia
Caractéristiques:
- Blackstar
- ‘Tis a Pity She Was a Whore
- Lazarus
- Sue (Or in a Season of Crime)
- Girl Loves Me
Genre: VARIETE/INTERNATIONALE
Éditeur: Sony Music Columbia
Date de sortie: 08-01-2016
Détails: Description du produit DAVID BOWIE « BLACKSTAR » Le 8 Janvier prochain, le jour de son 69ème anniversaire, David Bowie sortira Blackstar, le 28ème album de sa carrière. Son précédent album « The Next Day » s’est écoulé à plus de 150 000 exemplaires. Critique Revenu de loin tel le phénix de la légende, l’homme des renaissances envoie, non sans la distance qui le caractérise désormais, un vingt-sixième album en forme de carte de voeux de l’an 2016, symbolisé par une mystérieuse étoile noire. Le musicien qui, trois ans auparavant dans The Next Day, signait une parfaite définition de l’algèbre rock moderne, règle enfin ses comptes avec le jazz et dévoile un compromis dont l’exigence n’est nullement absente. Comme il le laissait pressentir dans « Sue (Or in a Season of Crime) », démonstration ternaire à la basse répétitive, zébrée de chutes de claviers en comètes et de furtives apparitions de saxophone seulement réchauffée par sa grande agilité vocale, c’est à cette aune d’un rapprochement inévitable et tant attendu que l’ermite de New York fait de Blackstar son album le plus ambitieux depuis Outside (1995). Dévoilée simultanément, « ‘Tis a Pity She Was a Whore » offre l’identique sensibilité de chair devant les effluves du saxophone de Donny McCaslin. Des séances menées avec une nouvelle équipe et son plus fidèle producteur, Tony Visconti, découle sept compositions sans mode d’emploi, destinées aux plus avertis de son langage mutant. Ainsi le titre homonyme d’ouverture, avoisinant les dix minutes, colle sa litanie de prophète désenchanté sur une trame post-bop, avant de s’éclairer soudainement par la grâce d’un ralentissement mélodique salutaire, et de fondre sous le vol d’une flûte en liberté. Employé dans la pièce jouée à Broadway, « Lazarus » souligne la gravité de l’album sous une forme plus lisible, par la conjugaison de guitares plus présentes, en dépit d’un saxophone bavard. Une réserve qu’évite « Girl Loves Me », laissé à l’expérimentation d’un trio vocal entre écho rap, choeur prophétique et fausse comptine, sur une rythmique minimaliste de Tim Lefebvre et Mark Guiliana, tandis que « Dollar Days » emporte dans un même souffle guitare acoustique et long chorus chromé. Peu mis en avant jusque là, le guitariste Ben Monder se rattrape sur la fin électrique d’ « I Can’t Give Everything Away », résonnant comme une confession au milieu d’un roulement inébranlable, suivi par les textures de claviers atmosphériques de Jason Lindner. Par ces sept nouvelles étapes, l’oeuvre reprend une tournure aventureuse, comme aux plus beaux jours. – Copyright 2017 Music Story
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