Auteur: Lynyrd Skynyrd
Marque: Roadrunner
Caractéristiques:
- Record Label: Roadrunner
- Catalog#: RR 1686178592
- Country Of Release: NLD
- Year Of Release: 2009
Genre: POP/INTERNATIONALE
Date de sortie: 28-09-2009
Détails: Description du produit CD Critique Lynyrd Skynyrd ne se contente pas d’être le plus grand groupe de rock sudiste de tous les temps. Mais, après les drames que l’on sait (accident d’avion pour les uns, cancer pour un autre), le combo sudiste a été sanctifié de son vivant grâce à « Sweet Home Alabama », hymne officiel de l’état du même nom, en réponse saignante aux attaques de Neil Young. Ceci posé, chacun sait qu’en matière de rock, rien ne sert d’être béatifié : il faut survivre à point. Et, avec des débuts datant de 1973, on ne voit guère que quelques-uns, dont The Rolling Stones, à faire la nique aux enfants de Montgomery. Donc, apprêtons-nous à célébrer le retour des morts-vivants du country rock, le sarcasme aux lèvres, et le commentaire méprisant fiché au cœur du clavier. Le problème reste (les choses ne sont jamais simples) que les Lynyrds ne sont pas un groupe, mais bien un label (au sens marque de fabrique), une manière de vivre, et une façon de vivre la musique. Alors, on pourra toujours gloser sur le line-up ici proposé : si l’on excepte le guitariste Gary Rossington, et le petit frère du chanteur mythique de l’ensemble (Johnny Van Zandt), personne ici pour revendiquer une appartenance au canal historique. Certes, le guitariste Rickey Medlocke (Blackfoot) occupait en toute logique le tabouret de la batterie dans les années 70. Mais, quant aux autres comparses, le générique est composé d’anciens compagnons de route de Charlie Daniels, ou John Fogerty, en tout sept musiciens et deux choristes, adeptes d’une seule religion : puissant au début, et très puissant à la fin. Ainsi, les premières mesures de Gods & Guns, produit par Bob Marlette (Ozzy Osbourne), remettent définitivement les compteurs à zéro. On n’est pas ici pour se prendre la tête, mais bien du plaisir, à grandes lampées de riffs définitifs ( « Still Unbroken »), et avec ce qu’il faut de gras autour du T-Bone pour donner du goût et faire saliver. Et lorsque l’heure vient des ballades mélancoliques ( « Unwrite That Song »), ou des randonnées dans l’immensité de la plaine ( «Floyd »), preuve éclatante est faite que les cow-boys ont un cœur qui bat sous la selle. Quant à « Gifted Hands », en conclusion de l’opus, la chanson réinvente cet Ouest, le vrai, de caractères, et de paysages. Premier album studio depuis 2003 ( Vicious Cycle), et intégration particulièrement réussi de John 5 en nouveau guitariste, God & Guns – chansons définitives, esprit indomptable -, jusque dans des prises de position politiques à contre-courant (il faut oser « That Ain’t My America »), et nourri d’une grandeur presque baroque, confirme l’éternité du groupe. Christian Larrède – Copyright 2019 Music Story
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