Auteur: Metallica
Marque: Vertigo
Caractéristiques:
- Record Label: Vertigo
- Catalog#: 07314 5100222
- Country Of Release: NLD
- Year Of Release: 2000
Genre: METAL/INTERNATIONAL
Date de sortie: 06-10-2017
Détails: Description du produit Au total, METALLICA a totalisé plus de 100 millions d’albums vendus, plus de 80 numéro 1 dans les charts et a été certifié DISQUE DE PLATINE et DISQUE D’OR dans plus de 40 pays ! Récompensé par 6 Grammy Awards, METALLICA est sans aucun doute le plus grand groupe de rock de tous les temps. Ils l’ont par ailleurs prouvé à travers le monde lors de tournées marathon qui semblent ne jamais s’arrêter ! Aujourd’hui une réédition exceptionnelle du mythique Black Album est proposée en version 2 LP 33 tours et 4 LP 45 tours ! Cet album est un des plus grands succès du groupe (plus de 15 millions d’exemplaires vendus à travers le monde) Amazon.fr L’album le plus fameux d’un des meilleurs groupes de metal des années 80-90. Malgré le succès de son disque précédent, …And Justice For All, Metallica a souhaité – avec cet album sans nom et à la pochette noire – se remettre musicalement en question. Tournant presque le dos au thrash metal débridé à tendance progressive qu’il a pourtant inventé, le groupe a décidé en effet de simplifier (et de raccourcir) ses compositions et de s’offrir les services d’un nouveau producteur, Bob Rock. Une décision plutôt courageuse – le groupe étant alors en pleine ascension – qui s’avérera vite payante. En effet, grâce aux énormes tubes que sont l’irrésistible « Enter Sandman » et la magnifique ballade « Nothing Else Matters » mais aussi à une série de compositions particulièrement inspirées (« Sad But True », « The Unforgiven », « Wherever I May Roam… »), le Black Album, ainsi qu’il fut surnommé, s’est rapidement retrouvé en tête des ventes aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et à travers le monde. Avec cet album superbe, peut-être moins expérimental mais plus efficace et accessible que les précédents, Metallica s’est musicalement rapproché de ses idoles que furent Black Sabbath, Deep Purple et Motörhead, tout en les rejoignant au panthéon du heavy-metal. –James Petit Critique Metallica est le nom de ce cinquième album, mais aussi le nom du groupe ; façon de jouer avec une identité que cet opus remet radicalement en question. Nous sommes avertis : la pochette noire laissant apparaître discrètement un serpent lové en surimpression est à l’image du contenu de cet album : une interrogation sur le sens de l’identité artistique. Plus communément, l’album est connu sous le titre de Black Album, à l’image du White Album des Beatles. Instrumentalement, l’album rompt avec le thrash/speed des productions précédentes pour un heavy au rythme plus lent et des guitares plus graves, même si l’on retrouve les riffs et solos saturés qui sont la marque de fabrique du groupe. Ces profonds changements métamorphosent l’univers de Metallica, qui perd en hargne ce qu’il gagne en maturité émotionnelle : mélancolie, désespoir, colère rentrée ( « The struggle within »). Cette transformation est vécue comme l’extinction des certitudes (« Exit : light / Enter : night », dans « Enter Sandman »). Elle vise le caractère tragique de la disproportion de l’homme par rapport à son monde ( « Through the never ») et l’incertitude concernant l’identité musicale du groupe, ses valeurs. Les chansons reviennent souvent sur la question de la fidélité : faire de la musique, est-ce être fidèle à une cause ( « The god that failed ») ou d’abord un moyen d’exprimer une intériorité fantasmée ? « The Unforgiven » et « Nothing else matters », sans doute les deux moments les plus forts de l’album, sont deux cris de révolte. Le premier, par une introduction évoquant une bande-son de western, joue de la référence cinématographique du desperado qui n’a pas eu le choix et plaide la tragique dualité de l’homme : paraître ce que l’on n’est pas, jusqu’à se trahir. Cette contradiction semble aller jusqu’à la schizophrénie, grâce l’alternance polyphonique des mélodies et des timbres de chant qui révèlent le déchirement intérieur. Quant à « Nothing else matters », le titre affirme la nécessité de refuser toute compromission quand sa propre identité est en jeu (« Forever trusting who we are / And nothing else matters »). Metallica est un album de rupture et de justification, inséparablement. Le groupe revendique le risque d’une crise d’identité et tente de se redéfinir musicalement, il rejette l’étiquette de groupe engagé dans « My friend of misery ». Une telle mission est un fardeau sans fin, tragique ; les sentiments de désespoir et d’impuissance sont renforcés par le solo mélancolique de ce titre. Ces hésitations et tensions font du Black Album le disque le plus personnel du groupe, et peut-être aussi le plus pessimiste. En même temps, ce revirement laisse planer un doute quant à la sincérité revendiquée. L’album est très bon, mais relativement peu audacieux par rapport à ce que Metallica a pu produire auparavant. L’équivoque demeure : courage d’être musicalement soi en dépit des fans, ou mercantilisme ? Nicolas Kotasek – Copyright 2019 Music Story
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