Auteur: Multi-Artistes
Marque: Decca
Genre: Classical
Éditeur: Universal Music
Date de sortie: 11-11-2016
Détails: Description du produit Le compositeur italien de renommée mondiale Ennio Morricone fait paraître son premier album sur le label Decca Records le 11 novembre, un jour après son 88e anniversaire. Intitulé « Morricone 60 », l’album célèbre sa carrière prolifique qui couvre ses 60 ans de carrière et ses 600 compositions. Il s’agit du premier album d’Ennio Morricone où il dirige, enregistre et sélectionne lui-même ses plus grands succès, de Le Bon, La Brute et Le Truand jusqu’au récent film oscarisé Les Huit Salopards de Quentin Tarantino. Ce disque est un véritable héritage destiné à ses fans. Il présente de nouveaux enregistrements réalisés avec l’Orchestre National Symphonique Tchèque avec qui il a collaboré sur de nombreux films internationaux majeurs. Ennio Morricone a composé plus de 500 partitions pour le cinéma et la télévision ainsi que plus de 100 œuvres musicales. Il est l’un des deux seuls compositeurs de cinéma dans l’histoire à avoir reçu le prix d’honneur aux Oscars pour sa carrière. Les œuvres les plus marquantes étant Il était une fois dans l’Ouest, Il était une fois en Amérique, Les Incorruptibles et Mission. La musique du film Le Bon, La Brute et le Truand figure à la 2e place du Top 200 des meilleurs bandes originales de film jamais composées. Critique Au moment de fêter ses 88 ans, le maestro italien de la musique de film, Signor Ennio Morricone, dévoile un nouvel enregistrement publié par sa nouvelle maison de disques, Decca Records. Il faut une certaine audace pour inaugurer un contrat à un âge si vénérable, surtout après avoir tant apporté au genre dont il est devenu l’un des grands maîtres du siècle passé. Quoi qu’il en soit, c’est un généreux plateau d’une vingtaine de thèmes (vingt-trois pour être précis) qui arrive sous l’appellation non usurpée Morricone 60 : 60 Years of Music. Comme il a pu le faire régulièrement, quand il ne réalisait pas de nouvelles partitions pour le cinéma, le compositeur s’est installé au pupitre de chef d’orchestre pour diriger lui-même les thèmes qui l’ont rendu célèbre à travers le monde. Ce sont donc des versions inédites, avec des idées d’arrangement parfois différentes, qui sont exécutées par l’Orchestre national symphonique tchèque, basé à Prague. Et c’est le fameux thème avec hautbois du film Mission, « Oboe’s Theme », qui ouvre le bal de cette ré-interprétation à dimension classique. L’emploi de choeurs, qui est l’un des meilleurs ressorts de ses compositions pour le western spaghetti, fait son apparition sur le magnifique air tiré du même film, « On Earth As It Is in Heaven ». La glorieuse trilogie Il était une fois dans l’Ouest, Le Bon, la brute et le truand et Il était une fois la révolution, extraite d’une longue et étroite collaboration avec Sergio Leone, domine ensuite une bonne part du disque avec ses « tubes » « The Man with the Harmonica », « The Fortress », « Jil’s Theme », « Ecstasy of Gold » et deux autres thèmes principaux. Outre une nouvelle séquence quasiment contractuelle l’obligeant à inclure Il était une fois l’Amérique, Pour une poignée de dollars et Pour quelques dollars de plus, le ponte romain ne manque pas de servir « Stage Coach to Red Rock », pour Les Huit salopards de Quentin Tarantino, qui lui a valu… son premier Oscar pour une musique de film. Évidemment, Morricone n’a pas composé que pour le western, comme le rappellent les deux thèmes de Cinéma paradiso ou le choeur tribal de Queimada, l’étonnant « Abolisson », ainsi que la mélodie de « Chi Mai », qui eu les honneurs des classements européens grâce au film Le Professionnel, avec Jean-Paul Belmondo. Enfin, de cette longue liste de succès et de musiques intemporelles il ne faut pas omettre ni négliger des compositions innovantes comme la fugue au piano de « H2S » ou la magnifique variation de « Metti, Una Sera a Cena », l’un des joyaux d’une oeuvre considérable qui n’a pas manqué d’ingéniosité. Deux autres nouvelles versions ferment un programme riche en émotions : le thème moins connu de « La Califfa » (1970) et celui des Incorruptibles de Brian de Palma ( « Death Theme »), dans la plus grande solennité que confère cet album, le premier enregistrement à être conçu et dirigé par ses soins. Olivier Roubin – Copyright 2017 Music Story
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