Auteur: Bob Geldof
Marque: Sony Music Video
Format: Double LP
Date de sortie: 07-12-1999
Détails: Description du produit Sous-titrage intégral du film Images et son restaurés Amazon.fr En restant rationnel, cette adaptation à l’écran du Wall des Pink Floyd pourrait être qualifiée de glorieux échec. Glorieuse car son imagerie est hypnotique, choquante, résonnante et magnifiquement photographiée par Peter Biziou, un brillant chef opérateur. Un échec car le résultat est désespérément froid et austère, certes fidèle aux thèmes lugubres et psychologiquement tourmentés du grand opus musical de Roger Waters, sans pourtant réussir à en restituer l’humour. Imposer un univers visuel à The Wall n’était pas un exercice sans risques artistiques, et Parker succombe à son orgueil en créant un film aussi fascinant que critiquable. Ce film est le fruit – pour le meilleur et pour le pire – de trois artistes en conflit : Parker seul contre Waters et le décorateur Gerald Scarfe, dont les brillantes séquences animées laissent suggérer qu’il aurait très bien pu diriger et animer tout le projet seul. Ce choc de talents et d’ego n’a heureusement pas empêché The Wall d’être un film profondément envoûtant. Bob Geldof (à ses débuts à l’écran), l’ancien leader des Boomtown Rats, est un choix judicieux pour incarner l’alter ego de Waters – une rock star aliénée dont la psychose se manifeste en un mur émotionnel (et symboliquement physique) qui le sépare d’un monde froid et cruel. En mélangeant les détails autobiographiques de Waters à sa propre interprétation confuse, Parker ne parvient pas à créer un lien narratif avec la structure expérimentale. C’est un film riche, étrange et souvent fascinant qui attirera un certain public encore longtemps, mais la véritable source géniale restera toujours l’oeuvre musicale de Roger Waters. –Jeff Shannon Synopsis Elevé par une mère surprotectrice à la mort de son père pendant la seconde guerre mondiale, Pink mène une vie de Rock star triste et monotone, et sombre finalement dans la drogue. Il glisse alors peu à peu dans la folie… Description – Interactivité : Menu daccueil animé et musical en 5.1 des plus réussis (en anglais), tout comme laccès à chaque section ; passionnant making of de 25 ; commentaire audio de Roger Waters et de lanimateur Gerald Scarfe ainsi quune rétrospective très intéressante en 2 parties (pour les anglophones) ; galerie de photos de tournage et de dessins ; tests sonores et conseils de placement des enceintes ; bande-annonce ; scène coupée Hey You en 5.1 plutôt impressionnante mais au master très abîmé ; clip de la chanson Another Brick in the Wall en stéréo. – Format cinéma : 2.35 Cinémascope. – Format vidéo : 16/9 compatible 4/3. – Versions sonores : VO en 5.1 et stéréo (PCM). – Sous-titres : Français (comme sur le Zone 1, uniquement sur les dialogues du film), anglais et espagnols. Anglais pour malentendants. – Inclut quatre fiches recto-verso avec dessins et données techniques sur le DVD. – Grande-Bretagne -1982 – Couleurs – 95- Sony Music – 1 disque – 1 face – 2 couches. — Les Années Laser A sa sortie, en 1979, le double album concocté sous la houlette de Roger Waters avait surpris et intrigué, jusqu’à son titre, qui donna lieu à de nombreuses interprétations. En 1982, le réalisateur Alan Parker (Midnight Express) apporte sa vision de cinéaste, ajoutant encore un peu à la légende. On ne détaillera pas l’histoire, bien connue des amateurs. Rappelons simplement que le réalisateur nous propose un voyage à travers les pensées de Pink, une rock star enfermée dans sa chambre d’hôtel à Los Angeles, perturbée par le décès de son père lors de la Seconde Guerre mondiale, par l’omniprésence de sa mère et obsédée par le manque de démocratie dans les sociétés contemporaines. A la fois autobiographie de Roger Waters et hommage au premier guitariste du groupe Syd Barrett, The Wall est un film prônant, avec un grand pessimisme, le déterminisme de l’espèce humaine. Sur les nombreux bonus (plus d’1h15) de ce DVD, Roger Waters, dont le magazine anglais Mojo de décembre 99 rapporte qu’il trouva à l’époque le film « mauvais », a maintes fois l’occasion de s’expliquer sur le disque, puis le spectacle et le film qui ont suivi. Un documentaire de 1982 raconte le tournage, un second, plus récent, revient sur l’ensemble du projet, vingt ans après, et des commentaires du musicien peuvent accompagner le film. Outre d’autres bonus, on apprécie le soin apporté à la réalisation de ce disque, qui se manifeste jusque dans les menus animés et les « goodies » sonores accompagnant chaque page de menu. En plus, sur chacune de ces pages apparaît une petite vignette sur laquelle on voudrait bien pouvoir cliquer. Il suffit d’avoir au préalable appuyé sur la touche 9 de la télécommande puis sur Enter. Des extraits sonores du film se font alors entendre. — DVDmania – Mars 2000
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