Auteur: Daft Punk
Marque: Columbia
Édition: Édition Spéciale Limitée
Caractéristiques:
- Give Life Back to Music – Daft Punk
- The Game of Love – Daft Punk
- Giorgio by Moroder – Daft Punk
- Within – Daft Punk
- Instant Crush – Daft Punk feat. Julian Casablancas
Format: Edition limitée
Genre: VARIETE/INTERNATIONALE
Date de sortie: 20-05-2013
Détails: Description du produit DAFT PUNK « Random Access Memories » Sortie le 20 mai 2013 Critique Rarement un album aura été aussi attendu et…aussi machiavéliquement marketé. Le quatrième album studio du duo parisien, icône de la fameuse French Touch, semblait être devenu une chimère irréalisable. Mais ce dont leurs admirateurs ont rêvé, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, petits malins devantnl’Éternel, l’ont fait : ramener le disco seventies au goûtndu jour, version électro futuriste. Avant de se lancer dans un quelconque récit autour de ce disque qui divise déjà, avant même sa sortie (les robots de Daft Punk ont toujours été trop rutilants et bling-bling pour être vrais), il est bon de préciser que le duo ne s’est jamais caché de piocher allégrement dans ses artistes préférés de toujours. De George Benson à Dave Carter, de Briann Wilson à Jeff Mills. En témoigne le morceau « Teachers » présent dans le premier opus des Daft Punk, Homework. Cet aveu ne datant pas d’hier, est-il vraiment utile de bouder son plaisir en pleurant les idoles pillées par le duo ? Ce sont des punks idiots, voilà tout. Random Access Memories, qui porte décidément bien son nom et fait honneur au sens inné de la titraille de Daft Punk, commence avec le manifeste funky de « Give Life Back to Music ». Ici, l’ambiance est celle d’une boîte de nuit surchauffée du New York alternatif de la fin des années 1970. Évoquant le Sexuality de Sébastien Tellier, « The Game of Love » est un slow sensuel au vocodeur typiquement daftpunkien. « Giorgio by Moroder » où le producteur italien raconte ses débuts avec une fausse naïveté mais une véritable émotion, est un morceau phare de l’album. Écrit dans la pure tradition du disco mais flirtant rapidement avec l’expérimental, il rend à César ce qui est à César. Après la respiration de « Within », joli morceau au piano de Chilly Gonzalez, Julian Casablancas prend le relais dans la catégorie des invités V.I.P. Or,« Instant Crush » est la déception de l’album : alors qu’il semble déborder d’énergie, le chanteur des Strokes est passé à la moulinette d’un vocodeur impitoyable. Heureusement, Pharrell Williams bénéficie d’un meilleur traitement sur « Lose Yourself to Dance » et un « Get Lucky » au groove imparable. Entre temps, c’est le grand songwriter américain Paul Williams qui se prête au jeu de « Touch ». Une électronique aquatique tout en profondeur, sertie de chœurs d’enfants et de paroles plus saisissantes qu’elles n’en ont l’air : « Touch, sweet touch, you almost convinced me, I need something more, I need something warm ». Comme les Daft Punk, qui revendiquent l’approche analogique de l’album et la quasi-absence de sample. « Beyond » s’avère une autre ballade digne du duo, décidément d’humeur romantique, puis l’instrumental « Motherboard », malgré une intro à la Curtis Mayfield, s’enfonce avec délices dans un trip (post ?) new age hypnotisant. « Fragments of Time » invite Todd Edwards sur le morceau le plus classique dans le genre electro-pop mutine de l’album. Nul besoin d’être amateur d’Animal Collective pour apprécier le son direct et efficace de « Doin’ it Right » chanté par Panda Bear : mélodieux, accessible, son chant dynamise cette excellente composition. Enfin, l’apothéose de « Contact » est une intense odyssée spatiale électro-expérimentalo-psyché-rock à la limite du noisy. Ces soixante-treize minutes écoulées, l’auditeur (convaincu ou non) n’a qu’une envie : recommencer. Réconcilier les sons d’un futurnimaginaire et d’un passé fantasmé tout en collant résolument aux désirs et à l’air du temps d’aujourd’hui, voilà le bel exploit de Daft Punk. Bravissimo, comme pourrait dire Giorgio Moroder. – Copyright 2016 Music Story
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