L’histoire commence en janvier 2020. Kevin Morby parcourait distraitement une boîte de vieilles photos de famille dans le sous-sol de sa maison d’enfance à Kansas City. Quelques heures plus tôt, lors d’un dîner de famille, son père s’était effondré devant lui et avait dû être transporté d’urgence à l’hôpital. Cette nuit-là, encore sous le choc, il se mit à observer ces images, jusqu’à ce que l’une d’elles lui saute aux yeux. Sur la photo, son père en jeune homme, fier, fort et très confiant, pose torse nu sur une pelouse comme s’il cherchait à se battre, alors que quelques heures plus tôt, il était allongé sur le sol de la cuisine. Au fur et à mesure que les mois s’écoulaient et que le monde changeait radicalement autour de lui, il a ressenti une étrange similitude entre les sentiments de cette nuit-là et l’atmosphère de ces jours de printemps. La peur, l’anxiété, l’espoir et la résilience se mélangeaient. Pendant que son père reprenait des forces, il s’est mis à réfléchir à ces idées. Il a pris la route de Memphis, s’est posé à l’hôtel Peabody et a passé ses journées à rendre hommage aux rêveurs qu’il admirait ; sur les rives du fleuve Mississippi où Jeff Buckley est mort, dans le quartier où Jay Reatard a passé son dernier jour, devant le chapiteau Stax, ou à Graceland. Le soir, il retournait dans sa chambre et documentait ses idées avec une installation de fortune, juste sa guitare et un micro. Une fois de plus, Sam Cohen, qui avait produit Singing Saw et Oh My God, est aux manettes du projet. Ils ont commencé à travailler ensemble avec le batteur Nick Kinsey. Au fil du temps, l’équipe s’est étoffée. Le pianiste Oliver Hill, sa mère Meg et sa sœur Charlotte pour les cordes, Cochemea Gastelum (saxophone), Jared Samuel (orgue), Alecia Chakour (chant, tambourin), Eric Johnson (banjo), Josh Jaeger (batterie, percussions), Brandee Younger (harpe), Makaya McCraven (batterie), Cassandra Jenkins (voix) ou encore Tim Heidecker et Alia Shawkat se sont ajoutés au projet. Et les dernières sessions ont inévitablement eu lieu à Memphis, dans le studio original de Sun Records. Tout ce monde réuni pour faire de la musique était inimaginable l’année passée. Les arrangements sont luxuriants, les paroles incisives. Avec This Is A Photograph, Kevin Morby immortalise la bataille à laquelle chaque famille est confrontée, avec ses rêves et ses limites imposées par le temps qui reste toujours invaincu. Version vinyle de This Is A Photograph, le septième album du songwriter folk américain Kevin Morby qui réalise un disque aux arrangements luxuriants immortalisant la bataille à laquelle chaque famille est confrontée, celle de réaliser ses rêves dans les limites imposées par le temps.
This Is A Photograph
17,99€ TTC
L’histoire commence en janvier 2020. Kevin Morby parcourait distraitement une boîte de vieilles photos de famille dans le sous-sol de sa maison d’enfance à Kansas City. Quelques heures plus tôt, lors d’un dîner de famille, son père s’était effondré devant lui et avait dû être transporté d’urgence à l’hôpital. Cette nuit-là, encore sous le choc, il se mit à observer ces images, jusqu’à ce que l’une d’elles lui saute aux yeux. Sur la photo, son père en jeune homme, fier, fort et très confiant, pose torse nu sur une pelouse comme s’il cherchait à se battre, alors que quelques heures plus tôt, il était allongé sur le sol de la cuisine. Au fur et à mesure que les mois s’écoulaient et que le monde changeait radicalement autour de lui, il a ressenti une étrange similitude entre les sentiments de cette nuit-là et l’atmosphère de ces jours de printemps. La peur, l’anxiété, l’espoir et la résilience se mélangeaient. Pendant que son père reprenait des forces, il s’est mis à réfléchir à ces idées. Il a pris la route de Memphis, s’est posé à l’hôtel Peabody et a passé ses journées à rendre hommage aux rêveurs qu’il admirait ; sur les rives du fleuve Mississippi où Jeff Buckley est mort, dans le quartier où Jay Reatard a passé son dernier jour, devant le chapiteau Stax, ou à Graceland. Le soir, il retournait dans sa chambre et documentait ses idées avec une installation de fortune, juste sa guitare et un micro. Une fois de plus, Sam Cohen, qui avait produit Singing Saw et Oh My God, est aux manettes du projet. Ils ont commencé à travailler ensemble avec le batteur Nick Kinsey. Au fil du temps, l’équipe s’est étoffée. Le pianiste Oliver Hill, sa mère Meg et sa sœur Charlotte pour les cordes, Cochemea Gastelum (saxophone), Jared Samuel (orgue), Alecia Chakour (chant, tambourin), Eric Johnson (banjo), Josh Jaeger (batterie, percussions), Brandee Younger (harpe), Makaya McCraven (batterie), Cassandra Jenkins (voix) ou encore Tim Heidecker et Alia Shawkat se sont ajoutés au projet. Et les dernières sessions ont inévitablement eu lieu à Memphis, dans le studio original de Sun Records. Tout ce monde réuni pour faire de la musique était inimaginable l’année passée. Les arrangements sont luxuriants, les paroles incisives. Avec This Is A Photograph, Kevin Morby immortalise la bataille à laquelle chaque famille est confrontée, avec ses rêves et ses limites imposées par le temps qui reste toujours invaincu. Version vinyle de This Is A Photograph, le septième album du songwriter folk américain Kevin Morby qui réalise un disque aux arrangements luxuriants immortalisant la bataille à laquelle chaque famille est confrontée, celle de réaliser ses rêves dans les limites imposées par le temps.
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